Par un jour de confinement ordinaire grisaillé de pluie opiniâtre,
Un couple désireux de profiter d'une petite évasion non prohibée,
Entama une sieste coquine lente et subtile, sensuelle, érotique,
Se berçant l'un dans l'autre au son d'une chanson hypnotique,
Délicieusement douce et brûlante, parlant de liberté des corps,
Dans une mélodie aux arpèges harmonieux et pourtant si forts....
Leurs jouissances furent inspirées par ces mots suaves,
Leurs deux corps s'embrasèrent de caresses intrusives,
Leurs sexes emboîtés ruisselèrent de liquides intimes,
Pour exploser ensemble de cris retenus jusqu'aux cimes.
Je vous livre encore un texte dédié à nos libertés personnelles après le post précédent 147, en espérant non seulement sortir tous ensemble en bonne santé de cette période de craintes sanitaires, mais surtout aussi de ces restrictions de nos libertés qui semblent parfois dénuées de sens. N' a t'il pas un toboggan invisible installant grâce à cette crise un système de surveillance et de répression? À nous de rester vigilants pour récupérer pleinement nos libertés, à les conserver, à les retrouver finalement entièrement et non tronquées de ceci ou de cela...
A nous de veiller à re-devenir libres de nos choix, de nos mouvements, et de nos contacts avec la Nature qui nous appartient, à tous et individuellement...
Je vous propose de relire mon poème en écoutant une chanson en arrière-plan, qui me trotte dans la tête et le coeur depuis que je l'ai découverte... Goldfrapp : Annabel. D'ailleurs je l'ai inséree dans le lecteur de musique situé en haut de page de ce site.
Je trouve que déguster ce petit poème en écoutant cette mélodie envoûtante c'est comme manger un dessert avec la chantilly... (à mon avis... sourire...) Bonne dégustation...
PS la photo originale m'a été censurée par Facebook, pourtant vraiment rien de terriblement zérotique. Comme pour confirmer mon impression-certitude que nos libertés rétrécissent chaque jour...Je l'ai remplacée par une autre que je vous dépose ci tout en bas, non mais !
Texte de la chanson
When you dream you only dream your Annabel Lorsque tu rêves tu ne rêves que de ton Annabel All the secrets there inside you Annabel Tous les secrets là en toi Annabel Down beneath an emerald sky sing Annabel En bas sous un ciel émeraude chante Annabel Nothing that they did will stop you Annabel Rien de ce qu'ils feront ne te stoppera Annabel Land of the lines, tangled there in porcelain Terre de lignes, empêtré là dans la porcelaine Under the stars you’ll begin Sous les étoiles tu commenceras When you dream you only dream your Annabel Lorsque tu rêves tu ne rêves que de ton Annabel Sleep reminds you takes you there, oh Annabel Le sommeil te rappelle, t'emmène là, oh Annabel Gentle whisper, endless winters, Annabel Doux murmure, les hivers interminables, Annabel Why they could have let you be both Annabel Pourquoi n'auraient-ils pas pu te laisser être les deux Annabel Land of the lines, of the years below still lies Terre de lignes des années suivantes qui mentent toujours You are the truth they denied Tu es la vérité qu'ils ont reniée Run like the sea, tangled there in porcelain Cours comme la mer, empêtré là dans la porcelaine Under the stars you begin Sous les étoiles tu commences Oh oh oh oh Oh oh oh ah (Only a boy under that) (Seulement un garçon là dessous) Oh oh oh oh Oh oh oh ah (Only a boy da da da) (Seulement un garçon da da da)
-------------------------------------------- (La quête d'identité d'un jeune garçon qui voulait être une fille)
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