Voici enfin arrivée la belle saison ensoleillée, propice à toutes nos activités de plein-air, et surtout à mes yeux à la sensualité... Il faut bien admettre que le soleil nous donne des ailes, de l'enthousiasme, de la gaieté, et surtout l'envie de retrouver notre corps, ainsi que celui des autres... Par ce beau week-end, j'ai pu profiter de ma terrasse à l'abri des regards pour retrouver cette jouissance qui m'envahit toujours, de profiter avec délectation des rayons solaires, de ressentir ma peau apprécier ce fabuleux bain de rayons bienfaisants, de jouir de cet état hypnotique qui m'envahit toujours dans ces moments délicieux...
On me reproche parfois de ne jamais montrer mon visage par souci de discrétion, alors grande première, me voici de face ! Bon, certains vont être déçus, mais voilà, discrétion oblige... (sourire...)
Et je vous joins un extrait consacré au soleil sur notre peau, tiré du livre en écriture "Retour au Cap !" que je suis en train de relire attentivement, avant de l'envoyer en édition (sortie avril 2021). C'est vraiment original et très amusant de lire une ode à la bronzette écrite un an auparavant, par l'un de mes personnages qui s'appelle justement June, en étant justement moi aussi allongée au soleil...
Quand la réalité rejoint la fiction, c'est aussi un thème de ce livre qui vous surprendra...
Extrait :
June se retourna sur le ventre avec délice, repoussant ses cheveux humides sur le côté, savourant la chaleur du sable chaud sous la serviette de plage. Elle adorait particulièrement ce moment délicieux, celui qui suivait la baignade… Le corps bien rafraîchi se gorgeait de soleil par tous les pores de la peau, transmettant l’énergie cosmique aux milliers de cellules de son être qui chantonnaient de bonheur. June visualisait derrière ses paupières closes celles-ci en train de fredonner une mélodie avec entrain, tandis que les batteries de son organisme se rechargeaient pour les jours, semaines, et mois nécessaires à la survie à son retour dans son pays du Nooord. Amusée, elle se mit à fredonner à mi-voix la petite chanson des cellules ensoleillées.
— Tu chantonnes ? s’étonna Justine, allongée à côté d’elle sur le dos, les yeux fermés sous les lunettes de soleil, un avant-bras replié sur le front pour s’abriter des rayons brûlants, une jambe repliée, l’autre étendue avec décontraction. Ses seins opulents montraient une rondeur naturelle séduisante, son torse dessiné démontrait ses activités sportives, ainsi que les muscles apparents de ses bras et jambes. Son ventre se creusait près des hanches, elle était définitivement très attirante.
Son corps déjà bronzé aux allures de Tanagra affichait une sensualité naturelle qui se mariait avec celui de June aux formes généreuses, doté d’un teint plus clair ; ses cheveux longs et lisses très clairs s’alliaient de façon harmonieuse avec la chevelure blonde de son amie ; toutes deux composaient un duo original qui attirait le regard des couples allongés auprès d’eux. Beaucoup les observaient discrètement, par-dessous les verres fumés des lunettes de soleil, tout en se caressant avec nonchalance, attendant avec patience de les voir interagir entre elles, qui sait ? Certains se chuchotaient des commentaires, comparant leurs atouts, leurs formes, leur potentiel sexuel.
Quelques MDF passaient et repassaient devant elles, espérant qu’elles fassent des choses de lesbiennes devant eux. Ils rêvaient de les voir jouir entre elles, le fantasme suprême des hommes frustrés. Des jouissances de femmes qui giclent jusqu’au ciel comme des salopes, comme des gouines, comme des putes, femmes insaisissables qui ne les regardaient jamais, désirables et détestées… Ils avaient l’apparence de SDF du sexe, sans femme fixe, sans amour stable, sans couple, sans passé, sans présent, sans avenir. Ils attendaient qu’une femme sur cette plage les choisisse pour la faire jouir et pour jouir sur elle, ou en elle, dans sa bouche ou dans son vagin… Le vide de leur vie les hébétait sous ce soleil de plomb ; ils avaient envie qu’on leur donne une chance, une petite chance au moins de voir quelque chose qui ressemblait à un acte sexuel.
— Quand même, ils passent sans arrêt par ici ! râla June.
— Les MDF ? Ils te dérangent ? demanda Justine d’une voix paresseuse, relevant sa tête pour arranger ses cheveux au soleil afin de les faire sécher plus vite.
— Oui, bien sûr, ils sont pénibles. Ils tournent comme des hélices autour de nous, tu as remarqué ? fit June qui observait les alentours sous ses paupières mi-closes. Qu’est-ce qu’ils sont lourds !
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Mon Credo : Je pense que la compagnie de livres est indispensable pour nous aider à conserver notre liberté de penser, et surtout de livres érotiques pour conserver notre liberté sexuelle, sensuelle, et personnelle !
Lis, lisons, lisez, soyons libres, sensuels, érotiques et uniques !
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