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18. Un délicieux article sur le livre "Délicieuses Surprises"


Dans le cadre des petits cadeaux de la vie que je citais hier, j'ai reçu un article décrivant mon livre "Délicieuses Surprises" de Lucile Lebisou. J'ai été super contente de lire que l'équipe de lecture l'a bien apprécié, et aussi de constater que l'intention de ce livre a été bien comprise et accueillie... Mon but en effet est de montrer comment les couples de tous âges peuvent développer leur connivence sexuelle de manière naturelle, spontanée et ludique. Merci donc à toute l'équipe de lecture et bonne lecture à vous tous...



Un extrait du livre sur le site ici...


INTRODUCTION

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse,

Je vous propose d’essayer la routine. Elle est mortelle. »

Paolo Coehlo

« Tout le bonheur du monde Réside dans l’inattendu. » Jean d’Ormesson



Pour accroître l’excitation sexuelle, les Désirs, les Plaisirs. Particulièrement au cours de moments imprévus, Ou lors de rencontres sensuelles improvisées, Dans des lieux improbables ou inconvenants, En présence proche ou lointaine d’autres personnes, Ou encore avec le risque d’être surpris… La liste n’est pas exhaustive, et puis le stress peut s’y joindre, Pour autant de jeux et de scénarios érotiques Qui nous transportent aux confins des possibles… En Délicieuses Surprises.

Jordane et Kenan, deux fringants cinquantenaires, Divorcés tous deux, se rencontrèrent au hasard du Net. Ils virent naître leur nouvelle histoire d’amour Avec intensité, ivresse, profondeur, joie et liberté ! Ils décidèrent d’en déguster ensemble chaque instant En accueillant avec enthousiasme toutes Les opportunités, les imprévus, les surprises, Pour construire ensemble une relation amoureuse Pimentée de « Délicieuses Surprises » ! En voici quelques extraits choisis.



Jordane se réveilla au milieu de la nuit ; elle s’étira en soupirant, releva ses cheveux en désordre après les folies de la veille, puis se détacha du corps de son amant endormi à ses côtés, pour se lever en silence. Sa peau nue et pâle, encore empreinte des odeurs de l’amour, brillait sous les rayons de la lune perçant à travers les volets qui n’avaient pas été fermés. Jordane se caressa avec volupté, depuis ses seins lourds encore tendus de plaisir jusqu’à son ventre doux, son sexe toujours humide, puis tout son corps repu des derniers plaisirs vécus. Son cœur était léger, rempli de l’amour échangé pendant cette folle soirée, et son esprit riait en silence de cette union si fougueuse de la veille ! Souriant à ce souvenir, Jordane sortit de la chambre sur la pointe de ses pieds nus, parvint dans le salon du petit appartement obscur, et fit un « Oh » d’étonnement. La porte d’entrée était grande ouverte, avec les sacs de courses encore déposés sur le seuil. La porte-fenêtre aussi, avec ses deux battants écartés comme elle s’était trouvée elle-même cette nuit, jambes écartées pour s’offrir aux assauts de son amant. Des vêtements épars parsemaient le sol depuis là jusqu’à la cuisine, où une ceinture noire gisait sur le parquet, comme fatiguée. Ses chaussures à talon étaient abandonnées au milieu de la pièce, sa petite robe encore chiffonnée traînait sur le plan de travail, qui semblait en avoir vu de belles.


Nougat, leur labrador noir, surgit alors du jardin pour lui faire fête en remuant la queue avec enthousiasme, la fixant avec de grands yeux affamés, qui semblaient dire dans un reproche muet : « Eh oui, vous avez bien de la chance que je n’aie pas filé à l’anglaise, tout était resté ouvert ! ou bien que je n’aie pas dévoré les provisions du week-end ! Vous en avez fait de drôles, hier soir. J’ai dû fermer les yeux ! Et puis, j’ai une faim de loup, bon sang ! » Jordane s’accroupit pour câliner la pauvre bête, abandonnée ainsi, semblait-il, depuis quelques heures. Ahurie, elle murmura en chuchotant, en regardant autour d’elle :


— Je n’y comprends rien. On a oublié de fermer la porte ? Le chien ravi, se coucha à ses pieds dans un grognement de bienêtre, en la regardant avec adoration, offrant son ventre à ses caresses, un peu comme elle-même à celles de son amant, pensa Jordane, un brin de malice aux lèvres. L’animal parut penser : « Ouais. Vous aviez l’air plutôt absorbés par vos galipettes, et je n’ai même rien eu à manger. »

— Oups, pardon ! sourit Jordane en grattant l’animal autour des oreilles soyeuses, ce qui entraîna chez celui-ci un second grognement de plaisir. Jordane le caressa longuement pour se faire pardonner, tout en riant doucement, amusée par la situation:


— Heureusement qu’il faisait beau et chaud, et que nous vivons dans un trou perdu ! Tout est resté grand ouvert. C’est dingue ! On est fous ! « Oui ! Mais j’étais là pour garder la maison, hein ! » soupira le chien. « Et je trouve aussi que vous êtes un peu fous. »


— Hé ! Fais attention, toi ! Un peu de respect ! L’animal ferma les yeux de contentement, levant les pattes en l’air, ravi de tant d’attentions.


— Eh bien, il vaut mieux tard que jamais, n’est-ce pas ? Bon, tu m’excuseras, je m’occupe du reste ! murmura-t-elle. Sa maîtresse sortit ensuite par la petite porte de la cuisine pour aller fermer les volets de la chambre qui donnaient sur le jardin, selon son petit rituel intime, pour dire bonne nuit à la nature avant de dormir. Elle cala les battants de bois, puis se tourna pour admirer le paysage nocturne. Les étoiles brillaient dans la voûte céleste, se détachant avec netteté sur le velours obscur du ciel. Les arbres aux alentours balançaient souplement leurs silhouettes noires dans l’obscurité, tandis que les grillons chantaient doucement dans l’air tiède et parfumé de senteurs alpestres. Jordane fredonna sa chanson préférée, celle qui convenait tant à ce lieu si plaisant abritant leurs retrouvailles :

« Où le vent parfumé, dans les arbres toujours verts, sans cesse d’amour nous parle. Où le vent parfumé, dans les arbres toujours verts, nous parle d’amour toujours. »

Elle retourna ensuite se coucher, se lovant contre le corps de Kenan qui dormait profondément sur le dos, inconscient des allées et venues de sa compagne. La soirée avait été torride. « Il se repose de ses hauts faits », s’amusa-t-elle. Il la sentit s’allonger près de lui et se tourna vers elle, murmurant de sa voix basse :


— Où étais-tu, ma belle ?


Jordane sourit en se calant dos contre lui, ses fesses bien abritées dans le creux de son ventre, percevant son membre viril se dresser entre ses fesses. Elle soupira de bien-être tandis que son amant la prenait dans ses bras, pour l’enlacer contre lui. Elle chuchota dans un petit rire :


— Je suis allée boire de l’eau à la cuisine, et j’ai trouvé tout ouvert ! Les deux portes, et la voiture.


— Ah bon ? fit-il dans un petit rire qui la secoua elle aussi. Ah oui, on est rentrés, et puis, il y a eu une urgence, je me souviens, c’était torride ! ajouta-t-il langoureusement, il se retourna vers elle, et caressa sa hanche ronde. — Oui, c’était vraiment chaud ! confirma Jordane en se laissant glisser dans le sommeil, ronronnant sous le câlin de son amant alangui par les ébats de leur soirée sensuelle… Elle ferma les yeux, bercée par le souffle de celui-ci sur son épaule, et revit toute la scène, en s’envolant avec lui dans les bras de Morphée. Pendant son sommeil, l’esprit de Jordane revécut cette folle soirée, et tentait de comprendre comment tout cela avait commencé.


« Était-ce la baignade dans l’étang qui les avait tant excités ? Ou plutôt, n’était-ce pas la faute de cette jolie petite robe fleurie, qu’elle avait choisie le matin ? Elle était faite d’un tissu de coton soyeux qui, porté sans culotte ou soutien-gorge, donnait naturellement des caresses légères à sa peau électrisée. Et puis, son volant évasé qui dansait juste sous ses fesses rondes, en aggravait sérieusement l’érotisme, pour Jordane comme pour son amant ! Ou alors était-ce de se retrouver après quelques jours de séparation qui les avait attisés comme braise ? En fait, l’élément de surprise avait été déterminant ! Ils auraient pu arriver tranquillement, ranger leurs affaires, souper sur la terrasse, puis se tourner l’un vers l’autre en se disant amoureusement :

« Et si ? » dans un joli baiser langoureux. Mais non, tout avait dérapé brusquement à leur arrivée, de manière surprenante et très jouissive… »







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