Dans dix jours, je prends ma petite valise, j'y dépose ma brosse à dents et des livres, et je file prendre un train qui m'emmènera vers Paris, hoho... Je tâcherai ensuite de ne pas m'égarer dans le dédale du métro, je me souviens qu'il faut éviter Châtelet, où paraît-il errent des zombies qui n'ont jamais pu en sortir... Heureusement mon chéri Kris Winter connaît bien tout ça et me guidera par la main, tandis que je regarderai les gens, les affiches, les SDF, les jeunes, les vieux, les gens qui courent, qui se hâtent sans cesse dans cette fourmilière humaine...et tout le reste à m'en faire écarquiller les yeux. (oui je viens de la campagne et je dis bonjour dans la rue à chacun, mais à Paris j'ai compris que ça donne l'air un peu bête...)
Et puis on ira au Salon du Livre rencontrer ceux qui seront par-là, pour papoter et refaire le monde... pour poser mes livres sur un stand aux côtés d'amis auteurs indépendants (Indylicious Hall 1 stand S45 ven-sa-di dès 16h ) et prendre l'air d'une auteure...
Et puis on ira au théâtre, je me réjouis déjà, on retournera dans la boite coquine découvertes l'an passé grâce à Clarissa Rivière, peut-être s'y verra-t-on? pour nous donner des idées et à moi de l'inspiration, et peut-être nous aurons des soupers entre amis...
La belle vie...
Et puis il faudra rentrer, ma fois, et se rappeler de notre réalité. On verra. en tout cas, c'est dans 10 jours! Hourra !
Alors, pour fêter cela, voici un petit extrait du livre « Les Chaussures Rouges », qui se passe en pleine ville de Genève qui est un peu notre Paris en Suisse, cela nous égaiera la journée...
Les Chaussures Rouges Chapitre 2
« Les jambes des femmes sont des compas
qui arpentent le globe terrestre
en tous sens, lui donnant son
équilibre et son harmonie. »
François Truffaut.
« Sébastien se rappela cette citation célèbre lue dans son adolescence, qui l’avait déjà impressionné confusément à cette époque. Il ressentait ces mots comme une évidence inscrite en lui depuis toujours. Il lui semblait que depuis son enfance, puis son adolescence, il était fasciné par la démarche des femmes dans la rue, d’autant plus si elles étaient perchées sur des talons. Il se remit au travail tout en pensant encore à ces chaussures rouges qui semblaient concentrer tout ce qui l’attirait chez la Femme : gaieté, assurance, mystère, féminité, sensualité, grâce naturelle. Il pensa que toute la personnalité de cette inconnue était résumée dans son allure si légère, et qu’il aurait pu la reconnaître entre mille… »