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49. JUN-ELLES...

June Summer

Je vous avais promis quelques extraits de mon livre ELLES, parfois moins connu que les autres, et pourtant constitué de textes, nouvelles, et poèmes très variés et intenses.

Comme le disait Alvyane Kermoal dans sa chronique décrite dans le post précédent, ce livre ne se lit pas d'une traite, mais petit à petit, en savourant les images sensuelles, coquines, poétiques, mystiques ou tragiques racontées au fil de ses pages. Aujourd'hui, ce sera un extrait poétique... mystique, puis coquin... ! je vous souhaite une belle lecture, agréable...


Quand il est là c'est comme une source... Je respire.

Quand il est loin c'est comme un abandon... Je soupire.

Quand il m'embrasse c'est comme une fête... Je l'inspire.

Quand il me prend c'est comme un dû auquel j'aspire.

Quand ses lèvres me touchent c'est comme un feu.

Quand ses mains approchent mon cœur il est heureux.

Quand son sexe entre en moi nous sommes des dieux.

Quand nous ne faisons qu'un alors nous étions deux.

Enfin nos corps mêlés sont liés dans la danse,

Enfouis l'un en l'autre emmêlés comme en transes,

Nous retombons alors en dans la plus belle enfance.

Celle des lèvres accolées pour l'union la plus intense…

Notre mouvement de va-et-vient commence,

Ondulatoire et hypnotique, érotique c'est Byzance.

Unis dans le plaisir grandissant de nos sens,

Nous allons jusqu'à notre immense jouissance.



Jaspe était prête à quitter le Monde Réel, pour pénétrer dans le Royaume. Elle avait suivi tous les rites : elle s'était dévêtue et baignée dans ce lac souterrain pour purifier son corps. Elle avait passé une nuit près de ce feu à contempler les flammes dans cette caverne retirée, observant les ombres sur le mur, celles qui lui donneraient les bonnes réponses. Elle avait peint sur son corps les couleurs qui lui paraissaient les meilleures pour séduire ce monstre inconnu qui habitait au fond du Royaume, celui qui avait hanté ses Rêves, plus fortement chaque nuit. Le DragHomme l'attendait et l'appelait.​






Elle s'approcha du sexe viril, dressé et vibrant de désirs, se pencha, l'effleura de ses cheveux, donna un petit coup de langue, le lécha plusieurs fois de bas en haut tourna avec la langue, le sentit palpiter dans sa bouche, suça, mordilla, le relâcha, s'accroupit devant son homme... Loup attendait, haletant, frémissant... Elle le regarda et sourit. Elle s'assit sur ses talons, nue et impudique, les seins palpitant, repoussa sa crinière en arrière, et dit :

— On attend.

— Pas question, vas-y ma belle !

— Non-non... faut savoir attendre. Maîtrise de soi voyons ! Tu n'arrives pas à te contrôler ?

Il la regarda d'un œil perçant... et sourit :

— OK.

Alors elle le fit attendre, frémir, sursauter, gémir...



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