Je vous ai vanté l'amour au soleil dans le post précédent, et nous avons eu tous une période de pluie battante, grêle et trombes d'eau en plein mois de juin... je crois que mes histoires du Cap d'Agde causent des perturbations climatiques ! Mais je m'adapte...
La pluie c'est très sensuel aussi, surtout quand on est créatif... Bien sûr, si elle est froide, il faut s'abriter, se réchauffer, sauter sur l'occasion, chic, il pleut.!
Positiver, jouer pour jouir, quel que soit le temps... Et si la pluie est glacée, on se met à l'abri, sous la couette, et on écoute la pluie tomber... et pourquoi pas en lisant un extrait de Elles, où deux amoureux s'unissent... sous l'eau ! June qui aime tous les temps.
L'EAU C'EST LA VIE...
Extrait du livre ELLES :
Jaspe se dévêtit rapidement, laissant ses vêtements sur le sol avec ses armes par-dessus afin de les saisir rapidement en cas de besoin, puis testa l'eau de la pointe du pied. Celle-ci était tiède et très attirante, la jeune femme avança prudemment, ne voyant rien dans l’obscurité.
Elle sentait le sol sablonneux s'abaisser rapidement sous ses pieds ; elle dut se mettre à nager, puis elle plongea pour se nettoyer complètement, frottant ses cheveux et les agitant sous l'eau afin de se libérer des sueurs de l'accouplement avec la Bête.
Elle nagea longuement, se régénérant corps et âme, dans cette eau mystérieuse. Elle se sentait bien, en harmonie avec elle-même, ce qui lui manquait depuis si longtemps.
Puis elle remarqua une lumière diffuse au fond du lac, douce et claire. Curieuse malgré son appréhension, Jaspe plongea plus profondément, se dirigeant vers celle-ci. Plus elle avançait, plus la lumière était forte, l'attirant comme un aimant. La jeune femme se demanda s'il fallait reculer, mais elle sentit un courant l'emporter vers cette lumière, elle ne pouvait plus résister… Elle descendit en suivant les flux sous-marins qui l’emportaient inexorablement, tandis que ses poumons commençaient à manquer d’air.
Jaspe parvint en flottant dans les eaux jusqu’à une tour de pierre blanche, étrange et belle, posée sur le fond du lac. La lueur issue de ses fenêtres en ogive brillait comme un halo autour de celle-ci, dans un rayon d'une centaine de mètres, formant un genre de cloche dorée, dans laquelle pénétra Jaspe. A bout de souffle elle ouvrit la bouche, paniquée et croyant se noyer, elle avala… de l'air ! Abasourdie, elle constata que cette zone de lumière était faite d'une eau étrange qu'elle pouvait respirer. Jaspe se déplaça vers une porte tout près qu'elle franchit toujours en nageant.
Elle se trouva dans un bel espace clair et harmonieux, avec d'étranges meubles faits de corne et d'écailles de tortues qui semblaient faits pour s'allonger ; c'étaient une sorte de grands lits en forme de coquilles géantes. Elle se demanda quels êtres pouvaient vivre ici ?
Elle perçut alors une présence derrière elle : deux mains chaudes et fortes la prirent à la taille, une bouche brûlante se colla à sa nuque, un grand corps la plaqua contre un mur. Effrayée, elle se raidit, puis sous les caresses ardentes se laissa aller ; elle n'avait aucune arme sur elle et se trouvait dans un endroit totalement inconnu, elle devait donc suivre le courant des événements. Elle repoussa sa peur au fond de son ventre et attendit.
Les mains la caressèrent avec douceur et force, ardeur et sensualité, la bouche se déplaçait le long de sa nuque, descendant jusqu'à ses reins, des dents la grignotèrent à cet endroit si sensible que son corps apprécia aussitôt. Ses hanches prises de folie se mirent à onduler, son ventre se creusa de désir et la peur qui y était contenue se transforma en désir impérieux, son cul se releva sous la caresses insistante, elle gémit, fouillée de décharges de plaisir qui montaient jusqu'à son cerveau.