215 Philosophie solaire et sensuelle
- June Summer
- 10 juil. 2021
- 5 min de lecture
Quand le soleil et la lecture nous donne des ailes, des envies, des fantasmes, des orgasmes, des jeux de lumière sur la peau, des frissons, des idées... C'est l'été.

Le soleil envahit tous mes pores, me dore, j'adore cette impression adorée de dormir en rêvant sous ses rayons mordorés, de corps entrelacés sur les ponts de bateaux près de ports lointains, près du Bosphore...
Mon esprit s'envague, mon être absorbe l'énergie universelle, mes sens flottent entre songes et fantasmes...
Les phrases du livre que je parcours par intermittences dansent avec mes désirs de caresses et d'aventures, et se mélangent en réflexions méditatives ou sensuelles... Les personnages du livre caressent ma peau, me parlent à l'oreille, et s'entretiennent avec moi de la vie de l'amour, des plaisirs...
J'aime ces moments intenses de liberté-farniente où le temps n'a plus de présence, les obligations plus d'existence, les devoirs plus de sens...
Ne subsistent que mes envies de l'instant, dans un état de béatitude et d'indolence...
Puis surviennent les envies de désirs et plaisirs, de toucher et d'être transportée, embarquée, emmenée, malmenée (pas trop), enivrée, draguée, séduite, prise près d'une voiture dans un endroit désert, sous le soleil de juillet...
Puis je reviens au livre... Ou pas...
" Elle pensait à ce fameux Défi, qui devait réaliser l’un de ses fantasmes secrets, alimenté par une lecture érotique au hasard d’un forum sur Internet. C’est alors qu’elle l’aperçut.
Il se tenait sur le bord de la route, le pouce levé. Un auto-stoppeur d’une trentaine d’années, vêtu d’un jean et d’un t-shirt, avec de simples espadrilles aux pieds. Il avait les cheveux châtains coupés court, un grand sourire aux lèvres, une apparence décontractée et virile. Ellen perçut le frisson au creux de son ventre, le désir naissant, avec ce feeling que c’était le fameux moment qu’elle attendait. Elle saisit rapidement le préservatif qu’elle avait préparé dans la poche extérieure de son sac à main depuis quelques semaines en prévision d’une occasion de ce genre, et le glissa sous sa robe, dans sa petite culotte au-dessus de son pubis. Elle freina de son pied chaussé d’une sandale légère, et s’arrêta près de l’inconnu. Celui-ci s’était reculé pour la laisser se garer sur le bord de la route, et se pencha vers la fenêtre ouverte. La jeune femme apprécia en quelques secondes un torse bien dessiné sous le vêtement, une taille étroite, un visage avenant, des yeux clairs, une barbe de quelques jours, un nez droit, un regard franc et plein d’humour. L’homme demanda avec politesse d’une voix assez basse :
— Bonjour, Vous allez sur Mulhouse ?
— Oui, justement ! répondit-elle avec un sourire charmeur. Venez, je vous embarque !
Il sourit, ouvrit la portière et s’assit à ses côtés, calant ses longues jambes dans l’habitacle. Ellen n’avait pas rabattu sa robe qui s’était relevée avec le vent de sa course, et savait que son décolleté mettait en valeur ses seins rehaussés par son soutien-gorge de dentelle blanche, qu’elle laissait un peu apparaître dans une suggestion sensuelle. La jeune femme remarqua le regard intéressé et surpris de son auto-stoppeur, lui sourit avec naturel et demanda :
— Vous attachez votre ceinture ?
— Ça marche ! répondit-il avec aplomb, laissant ses yeux caresser ses formes offertes à sa vue, tandis qu’Ellen engageait sa voiture sur la route, attentive à son propre émoi, consciente du trouble qu’elle faisait délibérément naître chez son compagnon de l’instant. « C’est l’occasion que tu attendais, vas-y ma grande, lance-toi ! » se disait-elle, décidée à réaliser cette fois-ci ce fameux Défi qu’elle s’était promis de réaliser un jour : oser draguer un inconnu de passage, se l’offrir en quelque sorte, de manière complètement libérée. Un comportement inhabituel chez elle qui était d’une nature réservée et plutôt réfléchie. Pourtant, ses opinions féministes se sentaient à l’étroit et réclamaient de nouvelles expériences, une affirmation de soi. Ellen sentait qu’elle devait réaliser ce Défi, pour devenir plus sûre d’elle, moins soumise aux désirs masculins, pour s’affranchir des normes sociales et devenir elle-même. Elle sourit à ses pensées, changeant de vitesse pour accélérer, percevant avec une délicieuse anticipation le regard de l’inconnu s’attarder sur ses jambes brunies, sur son corps de femme.
Ils roulèrent un peu, puis l’homme engagea la conversation, ce qui les entraîna dans une discussion variée au sujet du paysage, de l’attrait des villes de Besançon ou de Mulhouse L’inconnu expliqua qu’il se rendait à son garage rechercher sa voiture laissée en réparation. Il félicita Ellen pour sa voiture, sa conduite assurée, puis tous deux laissèrent le silence s’installer progressivement, échangeant quelques coups d’œil furtifs, puis complices. Le désir envahissait leurs corps, échauffait leurs sens, faisait briller leurs yeux. Ellen charmait son passager par ses gestes calculés dans une danse invisible et séductrice qui le fascinait peu à peu.
C’est alors qu’elle remarqua un chemin goudronné sur sa gauche qui semblait mener à une forêt lointaine. Ellen ralentit et tourna sans hésitation, s’engageant sur la petite route secondaire. L’homme demanda avec étonnement :
— Mais vous allez où comme ça ? Ce n’est pas la bonne direction ?
— Ne vous faites pas de souci, vous verrez que cela nous mènera à bon port ! fit Ellen avec un regard coquin. L’homme parut surpris, puis répondit avec légèreté :
— OK ! Je me réjouis de découvrir votre itinéraire !
Ellen rit doucement, puis ralentit encore pour suivre les méandres de leur chemin de traverse qui accompagnait un ruisseau fort pittoresque, en lacets de plus en plus serrés. Ils parvinrent à un petit bois, puis à une clairière déserte. La jeune femme ralentit encore, freina, se gara sur le côté, arrêta le moteur. L’air était doux, on entendait le chant des oiseaux dans les arbres avoisinants, ainsi que le murmure paisible du cours d’eau tout proche. Tout était paisible, l’endroit semblait désert. L’homme restait silencieux, incertain, n’osant faire un geste déplacé qui aurait été mal interprété. Il n’était pas certain de comprendre les vraies motivations du comportement de cette belle inconnue, ébahi par son audace surprenante.
Ellen détacha sa ceinture, regarda son compagnon avec un sourire charmeur et demanda avec un naturel désarmant :
— Tu viens ?
Elle quitta la voiture, referma la portière, s’appuya contre le capot brûlant, attendit. L’homme sortit lui aussi, ferma la portière et fit le tour du véhicule, marchant à pas retenus, la fixant avec un désir empreint d’étonnement. Il s’approcha d’Ellen qui l’attendait dans une pose suggestive, un sourire aux lèvres. Quand il fut en face d’elle, la jeune femme ouvrit son corsage fermé de petits boutons qu’elle ouvrit l’un après l’autre, en regardant l’inconnu dans les yeux. Il sembla fasciné par ce spectacle affriolant, et se permit une caresse du bout des doigts sur le haut des seins bombés, tenté par le grain de sa peau douce. Elle sourit pour l’encourager, et défit complètement sa robe, qu’elle laissa tomber sur le sol, la laissant nue en sous-vêtements de dentelle blanche, debout devant lui. l’homme soupira, ses yeux empreints de désir et d’admiration, et demanda avec un sourire vorace :
— Tu es sûre ? Tu es magnifique, ma belle !
Ellen ne répondit rien, mais saisit ses poignets pour attirer les mains masculines sur ses hanches rondes, sous la taille fine..."
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Mon Credo : Je pense que la compagnie de livres est indispensable pour nous aider à conserver notre liberté de penser, et surtout de livres érotiques pour conserver notre liberté sexuelle, sensuelle et personnelle !
Lis, lisons, lisez, soyons libres, sensuels, érotiques et uniques !
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